Association Espoir Solidarité Enfants de Fianarantsoa

pour les Enfants de Madagascar : faites un don!!!

En raison de sa forte diversité culturelle, Madagascar est appelée couramment « un monde dans un pays ». Contrastée entre des zones urbaines sophistiquées et des zones rurales extrêmement pauvres, elle est confrontée à de nombreux défis, notamment en matière de Droits de l’Enfant.

orangeIndice de Concrétisation des Droits de l’Enfant:
6,11 / 10
Niveau orange : Problèmes sensibles

Pop. de 0 à 14 ans : 28,4 %

Espérance de vie : 49,5 ans
Mortalité des moins de 5 ans : 49,53 ‰
1. Situation des enfants
Principaux problèmes rencontrés par les enfants à Madagascar :

64 % des enfants (la majorité d’entre eux étant issus de la communauté noire) vivent dans le dénuement. Les hauts plateaux sont les régions les plus touchée par la pauvreté. Les enfants résidant dans cette zone ont donc de très grands risques de vivre en dessous du seuil de pauvreté.

Dans bien des cas, la pauvreté, est due au fait que le pays doit faire face à un fort taux de chômage. En raison de cette situation socio-économique difficile, certaines familles (particulièrement celles qui n’ont pas de revenu fixe et les mères-célibataires) sont confrontées à un manque de nourriture, et donc à la faim.

Droit à la santé

La mortalité infantile, qui résulte essentiellement du virus du Sida, reste inchangée depuis 1990. Cependant, d’ici 2015, le gouvernement souhaite diminuer d’un tiers le taux de mortalité des moins de 5 ans et, pour ce faire, a mis en place un plan de santé publique.

La malnutrition joue un rôle important sur la santé des enfants: la sous-alimentation et la sur-alimentation sont des problèmes auxquels le pays doit faire face. Une grande majorité d’enfants de moins de 5 ans manque de vitamines A et de fer; ces carences pouvant être à l’origine de problèmes de croissance considérables.

Concrètement, un enfant sur 10 souffre d’une insuffisance pondérale, due à une mauvaise alimentation.

Enfants et SIDA

A Madagascar, le Sida est la première cause de mortalité. Selon l’agence ONUSIDA , ce sont des millions de Malgaches qui sont infectés du VIH, dont 2,5 % d’enfants âgés de moins de 14 ans. Bien que 40 % des décès chez les enfants âgés de moins de cinq ans soient liés au sida, seulement 5 % des enfants vivant avec le VIH reçoivent actuellement un traitement antirétroviral.

Comme toujours, les chiffres sont encore plus alarmants dans les zones rurales où l’accès aux soins reste difficile.

Malgré les progrès du gouvernement en matière de prévention et de prise en charge des enfants atteints du SIDA, il reste encore beaucoup à faire pour enrayer ce fléau qui a fait plus d’un million d’orphelins et d’orphelines.

Droit à l’éducation

La majorité des enfants jouissent du droit à l’éducation. Toutefois, un certain nombre d’entre eux n’y ont toujours pas accès. La raison principale pour laquelle les enfants ne sont pas inscrits dans un établissement scolaire est que leur famille est trop pauvre pour financer leurs études et les frais qu’elles encourent.

Les enfants handicapés ne sont, dans bien des cas, pas scolarisés. Ils souffrent donc de discrimination.

Par ailleurs, la qualité de l’éducation, reste relativement faible, en raison de l’insécurité qui règne dans les écoles.

Maltraitance infantile

Les mauvais traitements envers les enfants sont fréquents : les jeunes filles sont négligées et abusées au sein même de leur famille. En outre, les enfants subissent couramment des abus sexuels; les très jeunes enfants étant les plus à risque.

De manière générale, Madagascar connaît l'un des taux de viols le plus élevé au monde. Les filles sont agressées, physiquement et sexuellement. Ayant peur de subir une agression sexuelle, elles privilégient bien souvent leur sécurité au détriment de leur scolarité.

Par ailleurs, dans certaines communautés, lors de mariages précoces, la coutume veut que le futur mari verse une dot à la famille de la jeune fille qu’il va épouser. Cette tradition est souvent un facteur de violence domestique envers les femmes, parce que le mari considère qu’il a acheté sa femme et que désormais elle lui appartient.

Mariages d’enfants

Dans certaines régions et dans certains groupes religieux, les mariages d’enfants sont encore pratiqués. Poussées par leur famille, les filles ont donc l’obligation de se marier.

Les mariages d’enfants peuvent avoir d’importantes conséquences, notamment au niveau de la santé. En effet, les jeunes filles ayant une grossesse précoce risquent d’une part, d’accoucher prématurément et d’autre part, de voir naître leur enfant avec une insuffisance pondérale. Une autre conséquence négative est que les filles mariées, dans leur jeune âge, n’ont pas la possibilité d’accès à l’éducation et au travail.

Droit à un logement

Bon nombre d’enfants vivent malheureusement dans des bidonvilles. Il arrive également que les jeunes habitent des maisons encore dites « traditionnelles »; dans ces habitations vétustes, le bois reste la source d’énergie principale.

Nous pouvons ainsi noter de grandes disparités, en termes de logement. Les enfants des quartiers riches bénéficient de la modernité et des dernières technologies alors que les enfants issus de quartiers défavorisés ne disposent pas toujours de logements décents.

Droit à l’eau

A Madagascar, 5 enfants sur 10 n’ont pas accès à l’eau courante. Ainsi, une grande majorité d’enfants, dépendent de l’eau de pluie, des ruisseaux et des rivières, qui demeure largement insalubre.

Globalement, les enfants des communautés riches disposent d’un assainissement adéquat. Par contre, ce n’est pas le cas des jeunes des familles pauvres qui n’y ont pas accès. Bon nombres d’enfant , essentiellement ceux des bidonvilles, n’ont pas la chance d’avoir un équipement sanitaire chez eux.

Détention des mineurs

Il reste d’importants progrès à faire en ce qui concerne les conditions de détention des mineurs qui, selon la loi Malgache, doivent impérativement être séparés des adultes. Or dans les prisons, des enfants de moins de 18 ans partagent le même bâtiment, voire la même cellule que avec des détenus plus âgés. Pour appliquer la loi, ces mineurs devraient être replacés dans des établissements appropriés.

Il est par conséquent urgent de prendre des mesures pour faire respecter ces lois surtout quand on sait que dans les prisons, l’article 19 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) n’est pas respecté: les enfants emprisonnés sont fréquemment sujets à de mauvais traitements émotionnels, physiques ou sexuels, infligés par des détenus ou des membres du personnel.

Faites un don pour ces enfants qui n'ont presque rien : une adresse, Association Espoir Solidarité Enfants de Fianarantsoa ,
7 rue Armand Peugeot 25400 à Audincourt.

Don d'utilité publique, ils seront déduits à hauteur de 66% de vos impôts.

Retrouvez nous à Rencontres et Racines à Audincourt les 26, 27, et 28 Juin 2015 : l'officiel de Rencontres et Racnines  https://www.facebook.com/officielrencontresetracines?fref=ts

 

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03/05/2015
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